Le succès de la biodynamie :
Dans notre newsletter précédente, nous vous avions présenté l’autrichien Rudolf Steiner.
Celui-ci a donné un cours aux agriculteurs (silésiens) en 1924, dans lequel il a mis au point la biodynamie, méthode agronomique qui considère la ferme comme un organisme agricole où cultures et élevage devraient cohabiter.
Les cultures reçoivent des composts et des préparations à base de plantes et de minéraux qui renforcent leurs défenses.
En France, ironiquement, alors que Steiner était un abstème convaincu, c’est en viticulture que la biodynamie a connu son écho le plus favorable. Les premiers domaines à utiliser ses méthodes dans les années 1970-1980 sont le domaine de l’Ecu (Muscadet) et le Clos de la Coulée de Serrant (Savennières), puis de nombreux domaines alsaciens.
Les raisons de ce succès sont à trouver dans l’efficacité des méthodes biodynamiques sur une plante comme la vigne si sensible à l’humidité. La préparation 501 à base de poudre de quartz, pulvérisée en dilution, apporte un coup de fouet à la vigne favorable à la photosynthèse et donc à la maturité des raisins. Ces derniers conservent un PH acide intéressant pour mener à bien des vinifications sans l’appui d’additifs œnologiques.
Aujourd’hui en France ce ne sont pas moins de 609 domaines parmi les plus prestigieux dans toutes les régions de France qui sont certifiés en biodynamie par des labels comme Demeter et Biodyvin.
Vins biodynamiques : les domaines Jean- Claude Rateau à Beaune, Huber Verdereau à Volnay, Mas del Périé à Cahors, Domaine le Jonc Blanc (VDF à Bergerac), les châteaux la Grave et la Fleur Cailleau à Fronsac, Fouassier à Sancerre, champagnes Bourgeois Diaz, des Pothiers à Roanne).